Boutin, Élaine (2009). Valorisation des rejets organiques de Biscuits Leclerc ltée par production de compost de haute qualité. Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique, Maîtrise en sciences de l'eau, 198 p.
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Résumé
Les industries de transformation alimentaire génèrent des quantités imposantes de coproduits organiques, lesquelles demeurent, même aujourd’hui, peu valorisées. La présente recherche a permis de réaliser un inventaire détaillé des coproduits générés dans les usines de Biscuits Leclerc qui produisent des biscuits, du chocolat, des céréales et des barres collations. La caractérisation de ces coproduits a permis d’identifier des formulations adéquates de mélanges d’intrants (écailles de cacao, résidus de biscuits et céréales, boues physicochimiques et biologiques) pour des essais de compostage. Le but était de produire un compost de haute qualité, répondant aux exigences de compost de type AA et ayant de bonnes valeurs fertilisante et marchande. Un dispositif expérimental comprenant six tas de compost d’approximativement une tonne métrique (tm) et aérés par retournement manuel, a ensuite été opéré pendant une période de quatre mois. Des températures maximales se situant entre 60 et 68°C ont été mesurées dans les différents tas au cours de la période de compostage, alors que des températures moyennes supérieures à 50°C ont été maintenues pendant des périodes se situant entre 6 et 10 semaines. Des composts d’excellente qualité, répondant aux exigences de qualité AA (normes du BNQ) en termes de teneurs en contaminants métalliques et microbiens et de stabilité microbiologique ont été générés au terme de la période de compostage. Ces essais ont aussi démontré que les écailles de cacao, un coproduit important de la fabrication du chocolat, constituent un excellent agent de foisonnement. Des essais de compostage à grande échelle ont été ensuite menés sur des tas d’environ 8 et 14 tm retournés avec une pelle mécanique sur une période de 4 mois. Les différents paramètres suivis lors du compostage sont similaires à ceux des essais à petite échelle. Par contre, étant donné les brassages moins fréquents, un des deux mélanges n’était pas encore totalement dégradé à la fin de l’étude. L’absence de structure bétonnée et d’un système permettant de recueillir le lixiviat ont eu pour conséquences de rendre plus difficile les brassages et d’apporter des quantités significatives de terre aux mélanges. Des tests agronomiques ont été réalisés avec certains composts issus des premiers essais de compostage. Cette étude agronomique a permis de comparer les effets fertilisants des composts avec ceux d’un compost disponible sur le marché et de différentes doses d’engrais minéraux. Avec l'orge et le lin, un des composts s’est démarqué avec un coefficient d'efficacité supérieur à celui du compost acheté. Par contre, probablement à cause d'une minéralisation tardive, avec l’orge, les autres composts ont eu de très faibles efficacités fertilisantes et des rendements statistiquement équivalents à ne pas ajouter d’engrais minéral.
Type de document: | Thèse Mémoire |
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Directeur de mémoire/thèse: | Mercier, Guy |
Co-directeurs de mémoire/thèse: | Blais, Jean-François |
Mots-clés libres: | rejets organiques; compost; écailles de cacao; compostage; boues physico-chimiques; boues biologiques |
Centre: | Centre Eau Terre Environnement |
Date de dépôt: | 12 nov. 2012 17:00 |
Dernière modification: | 18 mai 2023 13:50 |
URI: | https://espace.inrs.ca/id/eprint/473 |
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