Rahal, Rahma (2018). Toxicité du lanthane chez l'algue verte Chlorella fusca en présence de matière organique naturelle. Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique, Maîtrise en sciences de l'eau, 88 p.
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Résumé
Une augmentation des concentrations environnementales des lanthanides est anticipée, attribuable à une utilisation et une exploitation de plus en plus importantes de ces métaux. Pour évaluer les risques environnementaux posés par ces éléments, il faudra tenir compte de la composition du milieu récepteur. L’un des paramètres importants qui peuvent moduler la toxicité de ces métaux vis-à-vis des organismes aquatiques est la matière organique naturelle (MON). Ce ligand peut complexer les lanthanides, ce qui devrait réduire leur biodisponibilité et avoir un effet sur leur internalisation et par conséquent leur toxicité. Dans une étude antérieure réalisée dans notre laboratoire, la toxicité des lanthanides pour l’algue unicellulaire Chlorella fusca a été déterminée dans des milieux synthétiques. Cependant, ces milieux synthétiques ne contenaient pas de MON. La première étape du présent projet consistait donc à caractériser la complexation d’un des lanthanides, le lanthane, par la MON (SRHA : Suwannee River Humic Acid) en utilisant deux approches : une technique d’échange ionique ainsi que l’ultrafiltration partielle. Le modèle WHAM a aussi été utilisé afin d’estimer la spéciation de ce métal en présence de la SRHA. Les résultats expérimentaux obtenus ont ensuite été comparés à ceux prédits par WHAM. Les concentrations de lanthane utilisées étaient comprises entre 350 et 5000 nM, et celles de SRHA étaient comprises entre 1 et 3 mg C/L. Les concentrations de lanthanides ont été mesurées par spectrométrie d’émission atomique par plasma à couplage inductif. Pour évaluer la toxicité du lanthane en présence de la MON, l’algue verte unicellulaire Chlorella fusca a été exposée à différentes concentrations du métal, tout en considérant sa spéciation dans le milieu en présence de MON. Les CE50 calculées en présence de la MON étaient plus faible qu’en son absence ce qui suggère une toxicité plus importante. Les quantités de lanthane internalisées mesurées ont démontré que la MON facilitait l’assimilation du lanthane et suggèrent ainsi que la toxicité accrue du lanthane en présence de MON est due à son internalisation.
Type de document: | Thèse Mémoire |
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Directeur de mémoire/thèse: | Fortin, Claude |
Co-directeurs de mémoire/thèse: | Campbell, Peter G. C. |
Mots-clés libres: | biogéochimie; algue verte; écotoxicologie; |
Centre: | Centre Eau Terre Environnement |
Date de dépôt: | 09 avr. 2019 21:20 |
Dernière modification: | 12 mars 2021 05:00 |
URI: | https://espace.inrs.ca/id/eprint/7982 |
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