Lévesque, Jean-François (1998). L'importance clinique de l'excrétion urinaire des stéroïdes sulfoconjugués lors de contrôles antidopage Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut National de la Recherche Scientifique, Maîtrise en sciences expérimentales de la santé, 136 p.
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Résumé
La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF. Dans le contexte de la détection des anabolisants chez l'humain, la sulfoconjugaison est une réaction de la phase II peu décrite dans la littérature en comparaison à la glucuroconjugaison. Nous avons donc entrepris l'étude du potentiel diagnostique des stéroïdes et des métabolites sulfoconjugués dans diverses problématiques reliées aux contrôles antidopage. Puisque l'analyse des stéroïdes conjugués par CG/SM nécessite une étape d'hydrolyse afin de les libérer de leurs groupements endogènes polaires, nous avons dans un premier temps optimisé les conditions de solvolyse. Nos travaux ont permis d'en maximiser le rendement et la sélectivité et de minimiser la formation de produits secondaires. La détection de l'utilisation de testostérone est basée sur la détermination d'un rapport urinaire testostérone/épitestostérone anormal. En vue d'éviter les faux-positifs reliés à des rapports entre les glucuronides de testostérone et d'épitestostérone (TG/EG) naturellement élevés, des auteurs ont proposé quatre sondes ponctuelles et complémentaires soit les TG/(EG+ES), EG/ES, TS/ES et TG/androst-5-ène-3~,17adiolG [Dehennin. 1994b. J. Endocrinol., vol. 142, p. 353-360; Dehennin et Pérès. 1996. Int. J. Sports Med., vol. 17, p. 315-319]. Après avoir évalué le potentiel discriminatoire de ces rapports, nous concluons qu'aucune de ces quatre sondes ne permet de distinguer clairement entre les positifs et les individus ayant un TG/EG physiologiquement élevé. Puisque l'utilisation de ces sondes secondaires est inutile, nous croyons que l'étude du rapport TG/EG dans le temps, sous la forme d'une étude longitudinale, s'avère être la meilleure approche. Comme la détection des agents anabolisants synthétiques est de plus en plus efficace et l'administration de testostérone est détectée par la sonde TG/EG, certains athlètes se sont alors tournés entres autres vers un de ses précurseurs naturels: la déhydroépiandrostérone (DHEA). Nous avons procédé à l'évaluation des effets de la DHEA sur le profil stéroïdien ainsi qu'à l'identification de ses métabolites sulfoconjugués et glucuroconjugués caractéristiques. Il semble que deux voies métaboliques parallèles participeraient à la biotransformation de ce précurseur de la testostérone. La première voie n'impliquerait que des stéroïdes sous leur forme libre et mènerait à une première hausse des concentrations urinaires en 5a-androstanes (androstérone et 5a-androstane-3a,17~-diol) et en 5~-androstanes (étiocholanolone et 5~-androstane-3a,17~-diol) dans les 5 premières heures suivant la dose orale de DHEA. La seconde voie, impliquant les sulfates de DHEA, d'androst-5-ène-3~,17~diol et de 5~androstane- 3~,17~-diol ams1 que la 5~-androstane-3~,17~-diol et la 5~dihydrotestostérone sous la forme libre, entraînerait une hausse des 5~-androstanes uniquement après 13 heures. D'un point de vue diagnostique, la détermination de concentrations anormalement élevées en androstérone, étiocholanolone et DHEA n'est utile que dans les 2,5 à 13 heures suivant 1' administration alors que ces concentrations urinaires risquent de se démarquer des distributions de référence. Par ailleurs, l'étude des profils des stéroïdes tri-oxygénés des fractions sulfate et glucuronide semble nous permettre de détecter l'utilisation de la DHEA sur un laps de temps de plus de vingt heures. Les rapports entre la 7J3-0H-DHEA et la 16a.-OH-androstérone sulfoconjuguées d'une part et entre la 16a.-OH-androstérone et la 16a.-OH-étiocholanolone glucuroconjuguées d'autre part pourraient constituer des outils diagnostiques pertinents. Nos travaux sont, à notre connaissance, les premiers à traiter de l'excrétion urinaire de métabolites hydroxylés en C-4 et C-7 chez l'humain suite à l'administration de DHEA.
Type de document: | Thèse Mémoire |
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Directeur de mémoire/thèse: | Ayotte, Christiane |
Co-directeurs de mémoire/thèse: | Fournier, Alain |
Informations complémentaires: | Résumé avec symboles |
Mots-clés libres: | - |
Centre: | Centre INRS-Institut Armand Frappier |
Date de dépôt: | 22 déc. 2016 22:13 |
Dernière modification: | 19 mai 2023 13:49 |
URI: | https://espace.inrs.ca/id/eprint/4862 |
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