Pinatton, Mélanie (2007). Séparation du lisier bovin par le procédé de flottation biologique LISOX. Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique, Maîtrise en sciences de l'eau, 196 p.
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Résumé
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Ce projet de recherche visait à évaluer l'efficacité d'une technologie de séparation solide/liquide du lisier de porc basée sur le processus de flottation biologique, pour le traitement du lisier de bovin. Le procédé a été évalué par des séries d'essais de flottation biologique réalisés dans des cônes Imhoff de 1 L de capacité et sur deux types de rejets : le lisier de veau et le lisier de vache-génisse mélangé. L'effet du type et de la concentration de polymère a été étudié sur les différents lisiers, ainsi que l'influence du vieillissement, des solides totaux, du tamisage et de la température sur la qualité de séparation par flottation biologique. La performance du procédé a été déterminée par les mesures du phosphore total (Ptot) et de l'azote ammoniacal (N-NH4+) dans la fraction liquide, permettant de déterminer le rapport N-NH4+/ Ptot. Les taux d'enlèvement des matières en suspension (MES) et des solides totaux (ST) ont également été mesurés, ainsi que la siccité de la fraction solide. De plus, deux indices semi-quantitatifs ont été évalués afin de qualifier la qualité de la séparation solide/liquide: l'indice composé de la qualité de la flottation (ICQF) et l'indice composé de la mesure de la flottation (ICMF). Les essais avec le lisier de veau ont permis d'observer une bonne capacité de flottation pour ce type de lisier bovin, suite à l'addition d'un polymère cationique fort (Zetag 7557 à 13% v v-1). La flottation s'effectue en 18 h environ et ne requiert aucune dilution ni tamisage du lisier. Le procédé de flottation biologique s'avère donc intéressant comme technique de séparation solide/liquide de ce type de rejet. Il faut cependant noter que ce type d'exploitation est peu développé au Québec. Les résultats obtenus pour les lisiers de vache-génisse mélangés sont, quant à eux, fortement variables, selon la provenance du lisier. Ainsi, une bonne qualité de séparation a été obtenue avec un lisier de vache-génisse dont la litière était constituée de paille, suite à un apport d'un polymère cationiquetrès fort (Zetag 7654 à 13% v v-1). En contrepartie, aucune flottation n'a été constatée dans le cas d'un lisier de vache-génisse dont la litière contenait de la sciure de bois. Une mauvaise séparation a aussi été observée pour un autre lisier de vache-génisse constituée également de paille. Suite à ces résultats, un procédé de séparation par tamisage suivi d'une décantation du lisier de vache-génisse a été exploré et a montré des performances plus satisfaisantes (taux de MES inférieur à 0,50 g L-1) après une période de 15 h de décantation.
Type de document: | Thèse Mémoire |
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Directeur de mémoire/thèse: | Blais, Jean-François |
Co-directeurs de mémoire/thèse: | Mercier, Guy |
Informations complémentaires: | Résumé avec symboles |
Mots-clés libres: | lisier bovin; LISOX; vache; génisse; veau; séparation solide/liquide |
Centre: | Centre Eau Terre Environnement |
Date de dépôt: | 08 nov. 2012 19:40 |
Dernière modification: | 23 juill. 2024 14:54 |
URI: | https://espace.inrs.ca/id/eprint/448 |
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