Boucher, Maude (2007). Relations empiriques des données laser aéroportées (LiDAR) et des paramètres géologiques et géotechniques au sol, Golfe du Saint-Laurent, Baie des Chaleurs, Québec. Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique, Maîtrise en sciences de la terre, 207 p.
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Résumé
L'étude faite dans la baie des Chaleurs a pour but d'étalonner les limites et le potentiel de la technique LiDAR pour la réalisation d'une cartographie morpho-sédimentologique de la zone côtière. Le second objectif est de déterminer une relation entre l'intensité du signal de retour LiDAR et les différents paramètres géologiques et géotechniques des sédiments retrouvés dans la zone. À fin d'étalonner l'intensité du signal de retour, une campagne de terrain a été effectuée sur les plages au même moment que le survol et des relations ont été établies pour les échantillons de sédiments. La teneur en eau joue un rôle important dans la variation de l'intensité du signal de retour LiDAR, particulièrement dans les environnements composés de sédiments fins. Cette dernière tend à diminuer avec l'augmentation de teneur en eau. D'autres paramètres géologiques côtiers tels que la distribution granulométrique, la porosité, la compaction et la rugosité de surface des sédiments meubles influencent également les variations de l'intensité du signal de retour. En effet, une augmentation de la moyenne granulométrique, de la porosité et de la rugosité de surface engendrera une augmentation de l'intensité LiDAR enregistrée tandis qu'une augmentation de la compaction du sédiment entraînera une diminution. La porosité et la compaction ont été évaluées qualitativement en laboratoire à partir de la technique de scanographie. L'intensité du signal de retour LiDAR a aussi été reliée aux paramètres géologiques des roches formant les falaises de la région et quelques enrochements. Contrairement aux sédiments meubles, une augmentation de la porosité à la surface de la roche, soit par la granulométrie des grains ou par l'altération du ciment dans les roches sédimentaires, occasionnera une diminution de l'intensité LiDAR. Une augmentation de la densité, soit par le type de roche ou par une altération de surface par oxydation, se résumera quant à elle par une augmentation de l'intensité du signal de retour enregistrée. Il a également été noté que l'intensité du signal de retour varie en fonction de la géométrie du système (angle de balayage du faisceau laser), de la température dans l'environnement immédiat de la source émettrice et de la morphologie et topographie du terrain étudié. La multitude de facteurs étudiés individuellement, ainsi que la présence de facteurs non étudiés tel la couleur, la minéralogie et la qualité de l'air, occasionne une difficulté dans la génération d'une équation unique applicable à la cartographie côtière à partir de l'intensité du signal de retour laser enregistrée lors de survols LiDAR. Une étude plus exhaustive permettrait la détermination de différents coefficients qui reflèteront la relation entre l'intensité du signal de retour LiDAR et les paramètres retrouvés sur le littoral.
Type de document: | Thèse Mémoire |
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Directeur de mémoire/thèse: | Long, Bernard |
Mots-clés libres: | laser aéroportées; LiDAR; géologie; géotechnique; sédiment; sol; morpho-sédimentologique; Golfe; Saint-Laurent; Baie des Chaleurs |
Centre: | Centre Eau Terre Environnement |
Date de dépôt: | 20 nov. 2012 20:25 |
Dernière modification: | 11 nov. 2015 18:40 |
URI: | https://espace.inrs.ca/id/eprint/440 |
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