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Isolement de gènes pathospécifiques d'une souche uropathogène d'Escherichia coli et caractérisation de facteurs de virulence identifiés

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Léveillé, Simon (2005). Isolement de gènes pathospécifiques d'une souche uropathogène d'Escherichia coli et caractérisation de facteurs de virulence identifiés Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut National de la Recherche Scientifique, Maîtrise en microbiologie appliquée, 138 p.

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Résumé

Escherichia coli est une bactérie très diversifiée comprenant des souches commensales et des souches pathogènes. Les souches pathogènes causent divers types d'infections intestinales et extra-intestinales. L'infection urinaire est une maladie extra­ intestinale qui affecte plus de la moitié des femmes au moins une fois durant leur vie. E. coli en est la principale cause. Les souches pathogènes possèdent de l'information génétique supplémentaire qui ne se retrouve pas chez les souches non-pathogènes. Cette information génétique code pour des facteurs de virulence permettant d'établir l'infection chez l'hôte. La plupart des souches d'E. coli causant l'infection urinaire possèdent un certain nombre de ces facteurs. Récemment, un groupe de souches d'E. coli causant l'infection urinaire chez lesquelles il manque plusieurs facteurs de virulence classiques a été identifié aux États-Unis. Malgré l'absence de ces facteurs de virulence, ce groupe de souches nommé «clonai group A» (CGA) est néanmoins capable de causer l'infection. Ce qui suggère que ce groupe de souches doit posséder d'autres facteurs de virulence lui permettant de causer 1'infection. Une souche représentante de ce groupe a été sélectionnée et deux expériences à l'aide de techniques d'identification de gènes pathospécifiques différentes ont été réalisées. Dans un premier temps, la souche CGA sélectionnée a été employée dans un modèle d'infection urinaire murin et les organes infectés ont été utilisés pour la technique de SCOTS. Cette technique permet la capture de transcripts bactériens exprimés in vivo. Elle nous a permis d'identifier iha comme un gène exprimé par cette souche dans le rein de la souris. Malgré le fait que ce gène ait déjà été identifié chez d'autres souches d'E. coli, nous avons approfondi sa caractérisation avec la souche CGA. lha a premièrement été décrit comme une adhésine possédant une forte homologie avec certains récepteurs de sidérophore. Nous avons confirmé ce phénotype d'adhésion cellulaire en comparaison avec d'autres récepteurs de sidérophore. Nous avons démontré que Iha peut fonctionner comme un récepteur du sidérophore entérobactine ou de ses produits de dégradation. La régulation de 1'expression de ce gène a été étudiée et il est régulé par la concentration de fer disponible dans le milieu ainsi que par la protéine régulatrice Fur. Son rôle dans l'établissement de l'infection a été confirmé par l'atténuation d'un mutant par rapport à la souche sauvage dans le modèle d'infection urinaire murin. Dans un deuxième temps, la différence génétique entre la souche sélectionnée et une souche d'E. coli causant l'infection urinaire classique a été étudiée par l'emploi de 1'hybridation soustractive. Cette technique de comparaison de 1'ADN génomique des deux souches nous a permis d'identifier un système de sécrétion de type trois hypothétique nommé ETT2. Ce dernier a déjà été identifié chez d'autres souches d'E. coli, cependant, il est non-fonctionnel chez la plupart de celles-ci et aucune preuve n'a été apportée montrant que le système intact joue un rôle dans 1'infection. Nous avons débuté la caractérisation de ce système avec la souche CGA comme modèle. Le système ne semble pas conférer un phénotype accru d'invasion de cellules épithéliales en culture et à première vue, un mutant ne semble pas atténué dans le modèle d'infection urinaire chez la souris. En bref, une souche membre d'un groupe clonale d'E. coli causant l'infection urinaire a été étudiée, deux facteurs de virulence potentiels ont été identifiés et ont fait l'objet d'une caractérisation plus poussée.

Type de document: Thèse Mémoire
Directeur de mémoire/thèse: Dozois, Charles M.
Mots-clés libres: infection urinaire ; virulence ; cga
Centre: Centre INRS-Institut Armand Frappier
Date de dépôt: 30 sept. 2013 14:35
Dernière modification: 08 déc. 2015 15:39
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/241

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