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The impacts of housing insecurity on renters’ health: A Canadian study / Les impacts de l'insécurité résidentielle sur la santé des locataires : Une étude canadienne

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Lotfy, Omnia Mostafa Mahmoud (2023). The impacts of housing insecurity on renters’ health: A Canadian study / Les impacts de l'insécurité résidentielle sur la santé des locataires : Une étude canadienne Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique, Maîtrise en études urbaines, 163 p.

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Résumé

Menée par la financiarisation et la pénurie d'offres abordable, la crise du logement menace les locataires vulnérables expérimentant des problèmes d'abordabilité, de surpeuplement, d’éviction et des conditions physiques du logement dégradées. Les quatre dimensions contribuent au concept d'insécurité résidentielle et affectent directement la santé et la santé mentale des locataires. L'insécurité résidentielle n'est pas amplement étudiée au Canada. Cette étude la construit à partir d'une analyse factorielle confirmatoire dans les quatre plus grandes RMR: Montréal, Toronto, Vancouver et Calgary. Des modèles d'équations structurelles sont analysés afin d’atteindre deux objectifs : premièrement, identifier les caractéristiques des ménages précaires, et deuxièmement, explorer l'effet de l'insécurité résidentielle sur la santé et la santé mentale des locataires. Les résultats montrent que les personnes à faible revenu, les jeunes, les chômeurs, les minorités visibles et les personnes handicapées sont les locataires les plus précaires. Les femmes vivent aussi plus d’insécurité résidentielle que les hommes à Vancouver et Calgary, alors qu’elles se trouvent presque sur un pied d’égalité avec les hommes à Montréal et qu’elles ont un niveau de sécurité plus élevé à Toronto. Dans les quatre villes, les ménages dont le répondant est à la retraite expérimentent moins d’insécurité résidentielle en comparaison aux ménages dont le répondant principal a déclaré poursuivre une autre activité. Les résultats en matière de santé montrent que l'insécurité résidentielle réduit la probabilité de déclarer de la part des répondants qu’ils ont une excellente ou très bonne santé, alors qu‘elle augmente la probabilité qu’ils se déclarent en mauvaise santé ou que celle-ci est seulement passable. Ces associations sont observées pour les indicateurs de santé générale et mentale. La dérégulation du marché locatif et les politiques incitant à l’accession à la propriété ont contribué à cette crise en permettant aux acteurs poursuivant des objectifs financiers de maximiser leur rentabilité. Les effets négatifs potentiels de l'insécurité résidentielle doivent être pris en considération dans l’élaboration des politiques du logement, dont celles sur le logement social, le contrôle de la qualité des logements et des loyers sur le marché locatif privé.

Led by financialization, and the shortage of affordable supply, the housing crisis in Canada threatens vulnerable renters with affordability, adequacy, suitability, and stability problems. The four dimensions contribute to the concept of housing insecurity, and they directly affect the health and mental health of tenants. Housing insecurity has not been largely studied in a Canadian context. This study constructs it through confirmatory factor analysis in the largest four CMAs of Canada: Montreal, Toronto, Vancouver, and Calgary. Structural equation models were analyzed for two objectives: first, to identify the household characteristics of insecure renters, and second, to explore the housing insecurity’s effect on the health and mental health of renters. Results show that households with low-income, young, unemployed, visible minorities and ill or disabled main respondent are the most precarious, whereas females are more insecure than males in Vancouver and Calgary, on an equal footing in Montreal, and more secure in Toronto. On the other hand, being retired in all cities privileges households with housing security in comparison to households wherein main respondent declared another activity. Additionally, the health results reveal that housing insecurity decreases the probability of declaring excellent and very good general health and mental health while increasing the probability of declaring poor and fair general health and mental health. The deregulation of the housing market and inciting homeownership policies have contributed to this crisis as they allow financialized actors to maximize their rentability and their consequences threaten the health and mental health of renters. The negative effects of housing insecurity must be taken into consideration while making alterations to the current housing regulations and programs through the promotion of social housing, rent control and housing inspection.

Type de document: Thèse Mémoire
Directeur de mémoire/thèse: Leloup, Xavier
Mots-clés libres: Insécurité résidentielle; Marché locatif; Locataires vulnérables; Santé; Santé mentale; Canada; Housing insecurity; Rental Market; Financialization; Health; Mental health; Canada
Centre: Centre Urbanisation Culture Société
Date de dépôt: 15 févr. 2024 21:31
Dernière modification: 15 févr. 2024 21:31
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/14213

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