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L’action culturelle dans un contexte de réconciliation: L’agent·e d’interface comme allié·e à la résurgence.

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Champagne, Gabrielle (2020). L’action culturelle dans un contexte de réconciliation: L’agent·e d’interface comme allié·e à la résurgence. Mémoire. Québec, Maîtrise en pratiques de recherche et action publique, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique, 115 p.

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Résumé

Cet essai porte sur la collaboration avec les Peuples autochtones dans le milieu de l’action culturelle. Il fait suite à un stage chez l’organisme Exeko, situé à Montréal, qui utilise la philosophie et les arts afin de créer des espaces de rencontre, où le développement de l’esprit critique et de l'estime de soi sont au rendez-vous. Cette réflexion s’inscrit dans le contexte qui suit la publication du rapport de la Commission de vérité et réconciliation réalisée par le gouvernement fédéral afin de sensibiliser la population canadienne aux réalités des pensionnats autochtones. Les appels à l’action de la Commission tendent vers une autodétermination des Peuples autochtones, en plus d’affirmer l’importance d’une collaboration égalitaire entre les Peuples autochtones et les non autochtones. L’essai a pour objectif d’analyser les conditions de pratique des agent·e·s1 d’interface non-autochtones travaillant dans le milieu de l’action culturelle et d’outiller les organismes afin de mieux comprendre comment travailler avec les Peuples autochtones, et non pour eux, ni à leur place. Comment un organisme non-autochtone travaillant dans le champ de l’action culturelle peut-il se positionner comme allié afin de soutenir la résurgence? Quels sont les enseignements à retenir pour inspirer des actions adaptées aux besoins du milieu? En quoi la mobilisation et le transfert de connaissances peuvent-ils appuyer concrètement la résurgence, offrir des modèles d’action et avancer vers une transformation sociale des pratiques dans le milieu de l’action culturelle? Quel est le rôle de l’agent·e d’interface dans ce processus? Les pistes d’actions développées dans cet essai s'appliquent à toute personne ou tout organisme non autochtone souhaitant travailler en proximité avec les Peuples autochtones, et ce, afin de déconstruire les pratiques coloniales déjà en place. Plusieurs pistes de solution et d’action sont développées dans l’essai, notamment en ce qui concerne les compétences et habiletés souhaitées de la part de l’agent·e d’interface : la sensibilité, l’adaptabilité, la communication et l’aptitude aux rencontres.

This essay examines types of collaboration with Indigenous Peoples in the field of cultural action. It follows an internship at Exeko, an organization based in Montreal who uses philosophy and art to create meeting spaces, where the development of critical thinking and of self-esteem is encouraged. The reflections of the essay are based on the release of the federal government’s Truth and Reconciliation Commission, which was created to inform Canadians of the realities of the Canadian residential schools. The Commission calls for collaborative action as equals from Nation to Nations and the respect of the right of self-determination for the Indigenous Peoples. The aim of this study is to analyze the qualities and abilities required for a knowledge broker working with Indigenous Peoples and how an organization can better understand how to work with them and not for them. That being said, how can a non-indigenous organization, in the field of culture, position itself as an ally in order to support the indigenous resurgence? How can the organization ensure the creation of collaborative projects in partnership with Indigenous Peoples, and not for them or in their place? What does it mean to be an ally as a cultural organization? How does the role of the knowledge broker fit with the resurgence of Indigenous Peoples? How can the knowledge mobilization, as well as the transfer concretely support the Indigenous resurgences, offer models of action and help move towards social transformation of our practices in the cultural fields? What is the role of the knowledge broker in that process? The courses of action developed in this essay apply to all non-indigenous individuals and organizations who are ready and willing to work in close proximity with the Indigenous Peoples, in order to deconstruct the colonial practices already in place.

Type de document: Thèse Mémoire
Directeur de mémoire/thèse: Giraldeau, Luc-Alainet Casemajor, Nathalie
Mots-clés libres: réconciliation; résurgence; Peuples autochtones; collaboration; agent·e d’interface; mobilisation des connaissances; transfert de connaissances; autodétermination; diffusion des connaissances; reconciliation; resurgence; Indigenous Nations; knowledge broker; knowledge mobilization; knowledge transfer; self-determination
Centre: Centre Urbanisation Culture Société
Date de dépôt: 21 avr. 2021 14:52
Dernière modification: 24 août 2021 13:18
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/11504

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