Dépôt numérique
RECHERCHER

La resistance antituberculeuse du cobaye vaccine au moyen du bcg par des piqures superficielles et multiples de la peau (methode de S.r rosenthal)

Frappier, Armand et Denis, Jean (1945). La resistance antituberculeuse du cobaye vaccine au moyen du bcg par des piqures superficielles et multiples de la peau (methode de S.r rosenthal) Revue canadienne de biologie , vol. 4 , nº 3. pp. 334-345.

Ce document n'est pas hébergé sur EspaceINRS.

Résumé

1° Il semble bien que le BCG administré au cobaye sous forme de piqûres superficielles multiples (30 piqûres) de la peau produit une sensibilité à la tuberculine presque aussi précoce, sinon presque aussi intense et durable, et une résistance quasi aussi solide à l'infection d'épreuve que lorsqu'il est injecté par voie sous-cutanée à forte dose.

Tel que pratiqué expérimentalement, ce mode de vaccination ne laisse pas de trace au point d'inoculation.

On améliorerait sans doute les résultats en utilisant une suspension plus concentrée de BCG, en piquant la peau plus profondément et en laissant le BCG en contact avec cet organe un peu plus longtemps.

2° Le fait de doubler le nombre de piqûres en une seule séance ou de les disséminer par tout le corps n'a pas affecté sensiblement nos résultats.

3° Lorsqu'on administre en fractions consécutives une dose de BCG par piqûres, on détermine une résistance, exprimée en survie, nettement plus élevée.

4° L'état de résistance du cobaye vacciné par le BCG ne semble pas influencé par l'administration continue d'une dose hebdomadaire de piqûres de BCG après l'infection virulente d'épreuve et jusqu'à la mort, non lus que ne s'aggrave au cours de cette infection. De sorte que la pratique occasionnelle de ce mode de vaccination chez des sujets tuberculisés ou tuberculeux ne présenterait pas d'inconvénient, tout comme vrai pour l'administration du BCG par voie orale dans les mêmes conditions. L'emploi de ce nouveau mode de vaccination ne nécessiterait donc pas d'épreuves préalables à la tuberculine.

5° C'est la première fois, semble-t-il, que l'on signale l'intérêt possible pour l'expérimentateur en tuberculose de note le délai d'apparition des nodules d'inoculation virulente d'épreuve comme une indication précoce du degré de résistance d'un lot de cobaye.

6° Dans l'appréciation du degré de résistance, la survie et un critère très sensible. Si on y introduit le facteur lésions et qu'on établisse le rapport survie/lésions en divisant le nombre moyen de jours de survie d'un lot de cobayes par le degré moyen de tuberculose, on obtient un indice de moins grande sensibilité, mais donnant une image plus complète de la résistance.

Le rapport survie/lésions nous a permis de démontrer que la vaccination par piqûres (30-60 piqûres) même améliorée par divers artifices, ne donne pas encore chez les cobayes une résistance totalement et exactement égale à celle que l'on obtient en le vaccinant par la méthode ordinaire d'injection sous-cutanée d'une forte dose de BCG.

7° Ces expériences mettent de plus en plus en évidence le rôle étonnant que peuvent jouer les couches très superficielles de la peau dans l'immunisation contre la tuberculose et nous confirment dans l'opinion que la méthode de vaccination par piqûres mérite l'essai chez l'homme et une étude approfondie.

Type de document: Article
Informations complémentaires: Recueil de tiré-à-part de la bibliothèque: A0022
Mots-clés libres: antituberculeuse; antituberculeux; bcg; cobaye; peau; piqure; resistance
Centre: Centre INRS-Institut Armand Frappier
Date de dépôt: 07 févr. 2020 22:20
Dernière modification: 07 févr. 2020 22:20
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/8334

Gestion Actions (Identification requise)

Modifier la notice Modifier la notice