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Le parasite protozoaire Toxoplasma gondii module l'expression des gènes de la cellule hôte par le contrôle de l'activité de mTOR sur la traduction

Leroux, Louis-Phillipe; Lorent, Julie; Chaparro, Visnu; Masvidal Sanz, Laia; Aguirre, Maria; van Kempen, Léon C.; Larsson, Ola et Jaramillo, Maritza . Le parasite protozoaire Toxoplasma gondii module l'expression des gènes de la cellule hôte par le contrôle de l'activité de mTOR sur la traduction In: Congrès Armand-Frappier 2017 (10e édition), 9-11 novembre 2017, Orford (Québec).

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Résumé

Problématique: Toxoplasma gondii est un parasite intracellulaire capable d'infecter et de se répliquer à l'intérieur de tout type de cellules nucléées. Ce pathogène cible de nombreuses voies de signalisation et perturbe la transcription de la cellule hôte à son avantage. Cependant, peu d'information est disponible sur l'implication du contrôle de la traduction de l’ARN durant la toxoplasmose.

Hypothèse: Notre hypothèse de recherche propose que, en plus de dérégler la signalisation et la transcription, T. gondii module la traduction des ARNm de la cellule hôte afin de promouvoir sa survie.

Méthodologie: Nous avons évalué l'initiation de la traduction de macrophages murins infectés par T. gondii par la technique de fractionnement de polysomes. Les transcrits efficacement traduits (i.e. associés aux polysomes) et cytoplasmiques furent séquencés par RNA-Seq, analysés avec anota, un algorithme conçu pour l'interprétation des traductômes, puis validés par Nanostring, une technologie de quantification des ARNm. Aussi, nous avons sondé l'une des voies de signalisation principales dans le contrôle traductionnel, soit celle du mechanistic target of rapamycin (mTOR), par immunobuvurdage de type Western.

Résultats: Le fractionnement des polysomes a révélé une augmentation de l'initiation de la traduction suite à l'infection par T. gondii, un phénotype abrogé par l'utilisation d'inhibiteurs de mTOR. De surcroît, une phosphorylation marquée des cibles de mTOR a été observée: les répresseurs 4E-BP1/2 et les kinases p70S6K1/2. Le séquençage des ARNm et les analyses bioinformatiques subséquentes ont identifié 322 et 627 transcrits traductionnellement régulés à la hausse et à la baisse, respectivement, par le parasite. Plusieurs catégories de procédés biologiques furent identifiées, dont certaines dépendantes de mTOR.

Conclusion: Nos résultats démontrent que T. gondii dérégule la traduction de la cellule hôte grâce à la modulation de l'activité de mTOR. Ainsi, notre recherche dévoile une autre stratégie de subversion par ce parasite et contribue aux connaissances des interactions hôtes-pathogènes.

Type de document: Document issu d'une conférence ou d'un atelier
Mots-clés libres: -
Centre: Centre INRS-Institut Armand Frappier
Date de dépôt: 16 mars 2019 12:57
Dernière modification: 16 mars 2019 12:57
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/7933

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