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Activité fonctionnelle de différentes populations lymphocytaires de la rate après injection de doxorubicine couplée ou non au Pluronic L61

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Guérin, Nadia (2000). Activité fonctionnelle de différentes populations lymphocytaires de la rate après injection de doxorubicine couplée ou non au Pluronic L61 Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique, Maîtrise en science, 111 p.

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Résumé

Il a récemment été rapporté que l'incorporation de la doxorubicine à l'intérieur de micelles formées de molécules de Pluronic L61 (L61) permet de prolonger le temps de circulation de la drogue et d'augmenter la toxicité de la doxorubicine contre plusieurs types de cellules tumorales incluant les cellules métastatiques et celles ayant développé une résistance multiple aux drogues. Dans le but de déterminer si cette augmentation de toxicité se manifestait aussi contre les cellules du système immunitaire, nous avons effectué chez la souris une étude comparative de la toxicité de la doxorubicine et du produit doxorubicine/L61 pour les lymphocytes spléniques. Après une injection unique de 5 ou 10 mg/kg de doxorubicine ou de doxorubicine/L61 nous avons prélevé les rates des souris à différents moments sur une période de 3 semaines. Nous avons évalué la taille relative des populations de lymphocytes T CD4+, T CD8+ et B ainsi que leur capacité à proliférer. De plus, la capacité des précurseurs de lymphocytes T cytotoxiques CD8+, de cellules LAK et des lymphocytes T CD4+ à répondre à des stimuli appropriés a été mesurée. Nos résultats démontrent que l'augmentation de la toxicité du mélange doxorubicine/L61 envers les cellules tumorales en comparaison avec les traitements avec la doxorubicine seule ne s'accompagne pas d'un effet analogue envers les lymphocytes de la rate. En effet, même si des variations dans la taille relative des populations lymphocytaires ont été observées dans le temps, des résultats similaires ont été obtenus pour les groupes traités à la doxorubicine seule et ceux traités avec le mélange. Il en est de même en ce qui à trait à la prolifération des lymphocytes T et B stimulés par des mitogènes, à la cytotoxicité des LAK après leur stimulation par l'IL-2 ainsi que dans le cas de la sécrétion d'IL-2 par les lymphocytes T CD4+ stimulés à la Con A et l'activité cytotoxique des lymphocytes T CD8+. Finalement, la comparaison entre les résultats obtenus chez le groupe de souris traitées au L61 et le groupe de souris témoins non injectées, permet de conclure que ce produit est inerte. Notre étude démontre donc que l'augmentation de l'activité antinéoplasique de la doxorubicine lorsqu'elle est associée au L61 ne s'accompagne pas d'un effet similaire envers les cellules immunitaires, ce qui permet de croire que ce produit pourrait être une alternative prometteuse dans le traitement contre le cancer.

Type de document: Thèse Mémoire
Directeur de mémoire/thèse: Lemieux, Suzanne
Mots-clés libres: -
Centre: Centre INRS-Institut Armand Frappier
Date de dépôt: 28 mars 2017 20:54
Dernière modification: 18 mai 2023 19:08
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/4879

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