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Estimation de la distribution spatiale du couvert nival dans le sud du Québec, à l'aide du capteur VEGETATION.

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El Battay, Ali (2001). Estimation de la distribution spatiale du couvert nival dans le sud du Québec, à l'aide du capteur VEGETATION. Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique, Maîtrise en sciences de l'eau, 150 p.

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Résumé

Cette recherche a pour objectif principal le suivi de l'évolution du couvert nival durant la période de fonte au sud du Québec en utilisant le capteur VEGETATION. En effet, ce capteur se caractérise par une bonne répétitivité temporelle, 24 heures, et un large champ de vue, 2500*2500 km. Il permet ainsi un bon suivi spatio-temporel du couvert nival durant la période de fonte. Cependant, la résolution spatiale du capteur VEGETATION n'est que d'1 km² . Pour des fins de modélisation hydrologique et pour des bassins versants de petite ou moyenne taille, il est utile de savoir combien il y a de neige, en terme de pourcentage de surface, dans un pixel VEGETATION. Dans cette étude l'estimation du couvert nival se base sur la combinaison d'une image VGT acquise durant la période de fonte, 11 avril 1999, avec deux autres images VGT, dites de références, acquises en période de couvert total de neige et en absence totale de neige, respectivement le 8 février et le 2 mai 1999. Ainsi, pour chacun des pixels VGT des indices spécifiques de neige (F et NDSI) sont obtenus. Parallèlement, pour chacun de ces pixels VGT, le pourcentage, en terme de surface, couvert de neige est extrait d'une image de haute résolution spatiale, capteur HRVIR de SPOT4, acquise aussi le 11 avril 1999. Les équations d'estimation du couvert nival relient les valeurs des indices de neige aux pourcentages de neige. Toutefois la répétitivité temporelle du capteur HRVIR étant de 26 jours, il est impossible de pouvoir compter sur ce capteur pour effectuer le suivi de la fonte de neige. En constatant que le 11 avril 1999 il ne restait pas beaucoup de neige dans la région d'étude, nous avons refait les mêmes étapes en utilisant une image VGT du 2 avril 1999 et une autre de haute résolution spatiale, capteur HRV (SPOT2), du même jour. Ainsi, nous avons cartographié la distribution du couvert nival au sud du Québec pour les deux dates citées et aussi pour le 27 mars et le 5 avril 1999. Un autre volet intéressant dans cette étude concerne l'estimation des réflectances des classes d'occupation du sol en utilisant les images VGT. En fait, la réflectance d'un pixel VGT est la combinaison de celles des éléments de surface qui le composent. En appliquant le modèle linéaire de composition des réflectances nous avons pu estimer à partir de l'image VGT du 11 avril 1999 les réflectances des classes d'occupation du sol issues de l'image de haute résolution spatiale. Finalement, les images du 11 et du 2 avril 1999 utilisées dans le cadre de cette étude ne contiennent pas assez de neige pour pouvoir définir des relations satisfaisantes. Toutefois, nous avons déterminé les pourcentages de neige sur chaque pixel VEGETATION avec une précision tout à fait acceptable, 80% des pixels de la sous-image VGT du 11 avril sont estimés à ± 10%. La méthodologie que nous avons adoptée tout au long de cette étude peut être appliquée dans un contexte opérationnel moyennant quelques petits ajustements.

Type de document: Thèse Mémoire
Directeur de mémoire/thèse: Fortin, Jean-Pierre
Mots-clés libres: neige; modèles hydrologiques; fonte; sol; télédétection
Centre: Centre Eau Terre Environnement
Date de dépôt: 01 nov. 2012 13:37
Dernière modification: 17 mars 2016 13:38
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/337

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