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Pas plus élevée, mais après la migration! Fécondité, immigration et calendrier de constitution de la famille

Street, Maria Constanza et Laplante, Benoît ORCID logoORCID: https://orcid.org/0000-0001-7953-0925 (2014). Pas plus élevée, mais après la migration! Fécondité, immigration et calendrier de constitution de la famille Cahiers québécois de démographie , vol. 43 , nº 1. pp. 35-68. DOI: 10.7202/1025490ar.

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Résumé

L’indicateur souvent utilisé pour mesurer la fécondité des immigrantes et pour comparer son niveau à celui des femmes natives est l’indice synthétique de fécondité. Cependant, des recherches ont montré que cet indice tend à surestimer les écarts entre les immigrantes et les natives, car il attribue un niveau de fécondité qui reste marqué par l’âge des femmes au moment de l’arrivée. Pour contourner ce problème, il est nécessaire d’avoir recours à des approches longitudinales qui considèrent la partie de la vie féconde qui précède la migration. Au Québec, il est possible d’estimer la fécondité des immigrantes à l’aide de données de registres administratifs qui suivent des cohortes au fil du temps. Dans cet article, nous présentons la méthodologie employée pour estimer le nombre d’enfants mis au monde avant et après la migration et nous comparons la fécondité des immigrantes selon la descendance des générations. Les résultats montrent que la fécondité des femmes immigrantes au Québec est influencée par le calendrier de la migration. Quant aux estimations de la descendance à divers âges, le nombre moyen d’enfants varie selon la région de provenance, mais il ne dépasse pas les deux enfants par femme vers la fin de leur vie féconde. ===== Not higher, but after migration! Fertility, immigration and timing of family formation Total fertility rate is the indicator most often used to measure the fertility of immigrant women compared to native born women. But research shows that this indicator tends to overestimate the differences between immigrant and native born women, because the fertility level is affected by the woman’s age at the time of migration. To overcome this problem, longitudinal approaches can be used, which take into account the part of the woman’s fertile life preceding her migration. In Quebec, it is possible to estimate the fertility of immigrant women with the help of administrative registers, which follow cohorts of people over time. In this article we present the methodology used to estimate the number of children born before and after migration, and compare the fertility of immigrant women via their offspring in succeeding generations. The results show that the fertility of immigrant women to Quebec is influenced by the timing of their migration. Estimations of their offspring at different ages suggest that the average number of children varies with the region of origin but does not exceed two children per woman by the end of their reproductive lives.

Type de document: Article
Centre: Centre Urbanisation Culture Société
Date de dépôt: 27 nov. 2015 20:35
Dernière modification: 11 oct. 2022 13:48
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/2830

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