Dépôt numérique
RECHERCHER

Utilisation de la spectrométrie de masse d’isotopes stables du carbone pour l’identification de métabolites urinaires de précurseurs de la testostérone, de norstéroïdes et de pregnènolone.

Téléchargements

Téléchargements par mois depuis la dernière année

Plus de statistiques...

Lajeunesse, André (2004). Utilisation de la spectrométrie de masse d’isotopes stables du carbone pour l’identification de métabolites urinaires de précurseurs de la testostérone, de norstéroïdes et de pregnènolone. Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut National de la Recherche Scientifique, Maîtrise en sciences expérimentales de la santé, 97 p.

[thumbnail of Lajeunesse,_André.pdf]
Prévisualisation
PDF
Télécharger (1MB) | Prévisualisation

Résumé

La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF.La détection de stéroïdes anabolisants androgènes pouvant être présents naturellement chez l'humain représente un réel défi pour les laboratoires impliqués dans la lutte au dopage sportif. L'analyse des modifications du profil d'excrétion des métabolites urinaires doit être effectuée afin de conclure à une administration de testostérone ou de l'un de ses précurseurs disponibles commercialement au Etats-Unis ou via l'internet. Des travaux rapportés par Becchi et al. ont indiqué la possibilité d'utiliser la spectrométrie de masse d'isotopes stables du carbone pour déterminer l'origine, endogène ou exogène, de métabolites urinaires (Becchi, Aguilera, Farizon, Flament, Casabianca, James. 1994. Rapid Communication in Mass Spectrometry, vol. 8, p. 304-308). Nous avons décidé de valider des applications pratiques de la spectrométrie de masse d'isotopes stables du carbone à l'identification formelle de stéroïdes "naturels" d'origine synthétique précurseurs de la testostérone. Dans un premier temps, nous nous sommes attardés aux aspects de validation de l'utilisation de cette teclmique soit à déterminer les performances du spectromètre de masse couplé à un chromatographe à phase gazeuse (CG/C/SMRI) pour la précision et le domaine de linéarité des analyses. En vue d'améliorer l'analyse chromatographique et de diminuer le fractionnement isotopique, nous avons opté pour l'optimisation de la méthode d'extraction sélective rapportée par le groupe de Shackleton reposant sur la formation de dérivés hydrazones par l'emploi du réactif de Girard (Shackleton, Phillips, Chang et Li. 1997A. Steroids, vol. 62, p. 379-387). Les mises au point techniques nous ont permis d'obtenir une meilleure résolution chromatographique des métabolites urinaires ainsi qu'une amélioration du signal ô (%o). A partir des méthodes d'isolement combinées, nous avons extrait et analysé par CG/C/SMRI les stéroïdes urinaires présents dans des échantillons recueillis suite à l'administration de testostérone, de déhydroépiandrostérone (DHEA) et d'androstènedione. Nos résultats concluants ont permis de déterminer la nature exogène des métabolites finaux androstérone, étiocholanolone, 5a- et 5b- and ostanediol et ce quelques heures seulement après la consommation. Les valeurs de ô (%o) ont été significativement altérées passant de -23%o, valeur moyenne mesurée pour une population de référence à -32%o, valeur mesurée des stéroïdes synthétiques administrés. Pour être diagnostique, la teneur en 13C des métabolites urinaires d'agents dopants doit cependant être comparée à celle de stéroïdes dont l'excrétion n'est pas influencée par ces produits (Shackleton, Phillips, Chang et Li. 1997A. Steroids, vol. 62, p. 379-387). Les stéroïdes généralement utilisés à cette fin sont le pregnanediol, le pregnanetriol, le cholestérol, ou les 11-hydroxy androstérone et étiocholanolone. Nous avons observé que les deux premiers stéroïdes étaient des métabolites de la pregnènolone. Celle-ci étant disponible commercialement aux États-Unis et via Internet, prise souvent en combinaison avec les précurseurs de la testostérone, nous devons utiliser un troisième stéroïde de référence, le cholestérol. Finalement, nous avons également comparé l'utilisation de deux techniques proposées de travaux précédents, soit la chromatographie en phase liquide (CLHP) à l'échelle semi-préparative et la chromatographie d'immunoaffinité (CIA) pour l'analyse de métabolites urinaires de norstéroïdes. Bien que la récupération des métabolites par CLHP soit d'environ 50%, la capacité maximale des gels d'affinité commerciaux spécifiques à la norandrostérone est toujours insuffisante; conséquemment, la purification par CLHP demeure la meilleure méthode disponible.

Type de document: Thèse Mémoire
Directeur de mémoire/thèse: Ayotte, Christiane
Informations complémentaires: Résumé avec symboles
Mots-clés libres: metabolite ; spectrometrie ; isotope ; carbone ; metabolite ; testosterone ; norsteroide ; pregnenolone
Centre: Centre INRS-Institut Armand Frappier
Date de dépôt: 16 déc. 2015 21:24
Dernière modification: 02 mars 2022 19:47
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/1822

Gestion Actions (Identification requise)

Modifier la notice Modifier la notice