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Effets des pratiques culturales et de la pente du terrain sur la biodisponibilité du phosphore dans les eaux de ruissellement agricole.

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Bédard, Anne (1989). Effets des pratiques culturales et de la pente du terrain sur la biodisponibilité du phosphore dans les eaux de ruissellement agricole. Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique, Maîtrise en sciences de l'eau, 202 p.

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Résumé

Cette étude a été réalisée dans le but de déterminer l'effet des pratiques culturales de conservation des sols sur les concentrations et sur les pertes de phosphore biodisponible dans les eaux de ruissellement agricole. Cette étude tient compte également de l'effet de la pente du terrain, de la condition antécédente de pluie et des caractéristiques des précipitations (quantité de pluie, intensité et érosivité de la pluie) sur la biodisponibilité du phosphore. La partie terrain de ce travail s'est déroulée à St-Lambert-de-Beauce-Nord sur un sol de la série Neubois. Douze parcelles de sol, ensemencées en maïs fourrager, ont été utilisées pour les fins du travail. La moitié de celles-ci était sur une pente de 9,2% tandis que l'autre moitié était sur une pente de 4,6%. Trois pratiques culturales (labour conventionnel, chisel et semis direct sur billons) ont été testées sur chacune des pentes. Les eaux de ruissellement étaient récoltées dans des cuves situées au pied des parcelles. Après chaque pluie importante, un échantillon d’eau était ramassé dans chaque cuve, puis analysé. La quantité de solides en suspension et les concentrations en phosphore total (PT), phosphore total dissout (PTD) et phosphore biodisponible (PBT) étaient mesurées. La charge en matière organique (DBO₅, DCO et COD) était également déterminée ; Au total, 12 pluies ont été échantillonnées. Les résultats de ce travail démontrent que les pratiques culturales de conservation des sols n'augmentent pas les concentrations en PBT (au niveau p = 0,1) comparativement au labour conventionnel. Par contre, on observe des concentrations en PBT significativement plus faibles (au niveau p = 0,05) pour le chisel (1,81 mg/l) que pour le semis direct (2,94 mg/l). De plus, l'utilisation des pratiques culturales de conservation des sols a permis de diminuer les pertes de PBT de 80% comparativement au labour conventionnel. Lorsque la pente du terrain est passée de 9,2% à 4,6%, les concentrations en PBT ont diminué de 50%, alors que les pertes (charges) de PBT ont diminué de 80%. La condition antécédente de pluie n'a pas eu d'effet significatif (au niveau p = 0,1) sur les concentrations en PBT tandis qu'elle a affecté, de façon significative (au niveau p = 0,1), les pertes de PBT. La quantité de pluie tombée a eu un effet significatif sur les concentrations et les pertes de PBT, aux niveaux respectifs de p = 0,1 et p = 0,05. Une augmentation de l'intensité de la pluie (I30) se traduit par une augmentation significative des concentrations de PBT (au niveau p = 0,05) et des pertes de PBT (au niveau p = 0,01).

Type de document: Thèse Mémoire
Directeur de mémoire/thèse: Couillard, Denis
Mots-clés libres: pratiques culturales; pente du terrain; phosphore biodisponible; eaux de ruissellement; pluie; précipitation; agriculture
Centre: Centre Eau Terre Environnement
Date de dépôt: 04 juin 2013 19:50
Dernière modification: 23 mai 2023 17:49
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/1367

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