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Étude biologique du circovirus porcin associé au syndrome de dépérissement en post-sevrage des porcs

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Ouardani, Mourad (2001). Étude biologique du circovirus porcin associé au syndrome de dépérissement en post-sevrage des porcs Mémoire. Québec, Université du Québec. Institut national de la recherche scientifique, Maîtrise en virologie et immunologie, 280 p.

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Résumé

Des paires d'amorces oligonucléotides ont été conçues suivant les séquences des cadres de lecture ouverts ORF1 et ORF2 d'un prototype de la souche CVPI non pathogénique infectant les cellules PK-15 de façon persistante. À l'aide de la technique PCR, appliquée avec ces amorces, l'ADN ou l'ARN génomique d'autres pathogènes viraux ou bactériens des voies respiratoires de porcs n'a pu être amplifié. Cependant, une réaction d'amplification positive a pu être visualisée à partir de l'ADN extrait d'une suspension de CVP1 contenant aussi peu que 10 particules par ml. Par contre, aucun fragment d'ADN n'a pu être amplifié à partir de lysats de lignées cellulaires porcines (cellules PT, ST et PFT), lesquelles sont reconnues comme étant négatives pour le PCV. L'application de la technique PCR sur des échantillons cliniques prélevés de porcs, a révélé presque 93% (13 de 14 échantillons) de corrélation entre les résultats obtenus par PCR et ceux des examens histopathologiques et immunohistochimiques. Des infections sous-cliniques de PCV ont pu être détectées par PCR, à partir des échantillons cliniques provenant d'animaux sans problèmes respiratoires et/ou entériques. Sur la base des séquences nucléotidiques des souches PCV (PCV2), associées récemment aux épidémies du syndrome de dépérissement en post-sevrage des porcs (SDPS) affectant les porcheries du Québec et du Canada, d'autres amorces ont été conçues à partir du génome du PCVl. Celles-ci se sont avérées inaptes à amplifier les fragments génomiques spécifiques aux gènes ORF1 et ORF2 des isolats cliniques associées au SDPS, mais en mesure d'amplifier l'ADN issu de la souche PCVl. Deux méthodes PCR multiplex (mPCR) rapides ont été développées pour distinguer entre les deux génotypes de PCV. Dans le premier mPCR, une paire d'amorces a été utilisée pour amplifier un fragment d'ADN de 488 pb spécifique aux gènes ORF2 des deux génotypes, alors qu'une seconde paire n'a pu amplifier un fragment de 375 pb spécifique au gène ORFI de la souche PCV-1. Dans le second mPCR, deux paires d'amorces ont été utilisées, la première pour amplifier spécifiquement un fragment d'ADN de 646 pb du gène ORFl des deux génotypes, la seconde pour amplifier un fragment de 425 pb qu'à partir du gène ORF2 de la souche PCV2. Grâce à ces deux méthodes mPCR, une infection de PCV2 dans les tissus de 94.2% (33 des 35) des porcs malades a été démontrée, en accord avec les résultats rapportés antérieurement, lesquels montraient une étroite association du nouveau génotype de PCV avec les épidémies de SDPS rapportées en Europe et en Amérique du Nord. D'autre part, une infection de PCVl a été confirmée que dans seulement 5. 7% (2 des 35) des porcs, alors qu'une infection mixte avec du PCV2, a pu être confirmée dans ce même échantillonnage à l'aide d'un simple PCR utilisant des amorces spécifiques au PCV2.

Type de document: Thèse Mémoire
Directeur de mémoire/thèse: Dea, Serge
Mots-clés libres: -
Centre: Centre INRS-Institut Armand Frappier
Date de dépôt: 12 oct. 2016 18:46
Dernière modification: 12 oct. 2016 18:46
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/4486

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