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Mesure du rapport 13c/12c de métabolites d'androgènes et de pregnènolone administrés par voie orale : une étude comparative interlaboratoire

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Robillard Frayne, Isabelle (2005). Mesure du rapport 13c/12c de métabolites d'androgènes et de pregnènolone administrés par voie orale : une étude comparative interlaboratoire Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut National de la Recherche Scientifique, Maîtrise en sciences expérimentales de la santé, 74 p.

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Résumé

La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF. Le contrôle du dopage sportif par les stéroïdes pouvant potentiellement se retrouver dans le corps humain de façon naturelle est très compliqué. En effet, les concentrations de ces stéroïdes peuvent varier naturellement de façon substantielle d'un individu à l'autre rendant difficile l'utilisation d'une fourchette de valeurs normales à des fins de référence. De plus, la méthode de dépistage par chromatographie en phase gazeuse et spectrométrie de masse (CG/SM) ne permet pas de différencier l'origine endogène ou exogène d'un stéroïde urinaire. C'est ici qu'entre en jeu la méthode de confirmation par la spectrométrie de masse des rapports isotopiques (CG/C/SMRI). Cette méthode, dont l'utilisation dans le domaine du contrôle de dopage sportif a été proposée en 1994, permet la différenciation des stéroïdes de sources endogène et exogène par l'analyse de leur teneur en carbone 13, isotope naturel du carbone (12C) Une première partie du projet était de vérifier la possibilité d'analyser des norstéroïdes par CG/C/SMRI. Cette analyse est limitée due aux très petites concentrations des métabolites norandrostérone (NA) et norétiocholanolone (NE) d'origine endogène retrouvées parfois dans les urines. Afin de vérifier la sensibilité de notre méthode, nous avons utilisé les urines recueillies dans le cadre d'une étude d'excrétion réalisée avec une crème à base de norandrostènedione et de norandrostènediol vendue commercialement aux États-Unis. Bien que nous ayons réussi à identifier les pics correspondants à la NA et la NE exogènes, la méthode utilisée ne nous donne pas la sensibilité requise pour l'analyse de traces. Le même problème de sensibilité est rencontré lors des analyses de rapports isotopiques de la testostérone urinaire. Généralement, sa concentration dans l'urine est trop faible pour être analysée directement par CG/C/SMRI. Nous avons comparé différentes méthodes permettant 1'isolement et la séparation par chromatographie liquide de la testostérone et de 1'épitestostérone, deux ep1meres non résolus chromatographiquement en l'absence de dérivation chimique. La méthode retenue nous permet une bonne séparation des deux stéroïdes. Le but principal du projet était de vérifier la validité de la méthode de détection de stéroïdes exogènes en réalisant une étude comparative entre trois laboratoires accrédités par L’AMA. Ces trois laboratoires, situés à Tokyo, Japon, à Cologne, Allemagne, et à Montréal, Canada, ont une longue expérience en contrôle de dopage sportif et ont chacun développé leur propre méthode de préparation des échantillons pour les analyses de rapports isotopiques. Pour réaliser 1'étude, les trois laboratoires se sont partagés des échantillons urinaires provenant de diverses études d'excrétion. Les stéroïdes étudiés lors de ces travaux sont la testostérone, la DHEA, l'androstènedione et la pregnènolone. Les résultats obtenus par les trois laboratoires sont comparés dans ce rapport non seulement en terme de valeurs absolues, mais surtout en terme de différence entre les valeurs des rapports 13C/12C des métabolites et celles des stéroïdes de référence. Ce critère est celui qui a été retenu par l'Agence mondiale antidopage afin de limiter les variations retrouvées entre les laboratoires et les variations interindividuelles. Ainsi, pour toutes les études d'excrétion, les trois laboratoires ont obtenu des résultats concordants malgré les protocoles différents, démontrant ainsi l'application universelle de la CG/C/SMRI à des fins de confirmation de 1'administration de testostérone et ses précurseurs.

Type de document: Thèse Mémoire
Directeur de mémoire/thèse: Ayotte, Christiane
Informations complémentaires: Résumé avec symboles
Mots-clés libres: norsteroide ; exogene ; controle ; dopage ; testosterone ; dhea ; androstenedione ; pregnenolone ; androgene ; spectrometrie ; masse ; rapport ; isotopique ; chromatographie ; phase gazeuse ; four ; combustion ; liquide
Centre: Centre INRS-Institut Armand Frappier
Date de dépôt: 14 déc. 2015 16:20
Dernière modification: 02 mars 2022 19:37
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/280

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