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Activation et différenciation des lymphocytes T CD4+ dans un modèle de greffe de peau allogénique.

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Bonin, Karina (2003). Activation et différenciation des lymphocytes T CD4+ dans un modèle de greffe de peau allogénique. Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut National de la Recherche Scientifique, Maîtrise en virologie et immunologie, 130 p.

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Résumé

La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF.Peu de modèle adéquat sont disponibles pour étudier les voies directe et indirecte d'alloréactivité impliquées dans les rejets de greffe. Toutefois, notre laboratoire a développé un modèle innovateur utilisant des souris transgéniques (2.102Tg) dérivées d'un clone de cellule T CD4+ spécifique au peptide immunodominant Hb(64-76), et restreint à la molécule 1-Ek. Le clone 2.102 a également été démontré pour être exclusivement alloréactif contre la molécule du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) de classe ll, l-EP. Dans notre modèle, le clone 2.102 est capable d'alloréactivité directe en reconnaissant le molécule l-EP présentée sur les cellules présentatrices d'antigène (CPA) des souris donneuses BlO.P (H-2P) aussi bien que d'alloréactivité indirecte en reconnaissant le peptide Hb(64-76) présenté par les CPA du soi (H-2k). La spécificité du clone 2.102 a été vérifiée in vitro afin de s'assurer de la reconnaissance des alloantigènes décrits par leur voie d'alloréactivité respective. Le clone 2.102 reconnaît effectivement l-EP uniquement dans la voie directe d'alloréactivité et le peptide Hb(64- 76) seulement dans la voie indirecte d'alloréactivité. Suite à l'obtention de ces premiers résultats nous avons débuté la caractérisation du rôle des lymphocytes T CD4+ impliqué dans chacune des deux voies d'alloréactivités. Pour ce faire, des greffes de peau allogéniques ont été réalisées sur •des souris 2.102Tg déficientes pour le gène RAG-1 (2.102Tg/RAG-1-). Étonnamment, des cinétiques de rejet comparables ont été obtenues suite à des rejets via l'une ou l'autre des deux voies d'alloréactivité. Ces résultats démontrent qu'une population clonotypique de cellules T périphériques, alloréactives contre une molécule du CMH de classe ll ou un épitope unique reconnu dans la voie indirecte d'alloréactivité, est suffissante pour initier un rejet complet de greffe de peau allogénique. Les cellules des organes lymphoïdes secondaires drainant ont ensuite été analysées à différents temps, dans le but d'étudier les fonctions effectrices de celles-ci. Une grande expansion de cellules T dans les ganglions et une forte production d'IFN-y analysée à l'aide de test ELISA, ont été observées uniquement chez les souris qui ont utilisé la voie indirecte d'alloréactivité. Par ailleurs, afin d'étudier la prolifération des cellules Tin vivo, les souris 2.102Tg/RAG-I- ont été injectées de façon quotidienne après la transplantation, avec de la bromodéoxyuridine (BrdU). Suivant des analyses de cytométrie en flux, des cellules T CD4+BrdU+ ont été observées seulement dans les ganglions des souris qui ont rejeté leur allogreffe par la voie indirecte d'alloréactivité. Ces résultats suggèrent qu'aucune prolifération des cellules T ne se produit dans ces organes lymphoïdes secondaires, suite au rejet par la voie directe d'alloréactivité. De plus, nous avons également étudié la présence de cellules T et la production de cytokines au site du greffon lui-même. Des analyses de RT-PCR ont démontré que des cytokines de type Th1 et de type Th2 sont présentes dans les greffons rejetés. Par ailleurs, l'infiltration des cellules T 2.102Tg est nettement plus grande dans les tissus rejetés que dans les greffes isogéniques. Collectivement, ces résultats suggèrent que les mécanismes d'activation et effecteurs des cellules T, semblent être différent dans chacune des deux voies d'alloréactivité et ce malgré des cinétiques de rejet similaires. Ces observations nous permettent d'émettre l'hypothèse que les organes lymphoïdes secondaires ne sont pas essentiels pour le rejet d'allogreffe de peau dans le contexte de la voie directe d'alloréactivité.

Type de document: Thèse Mémoire
Directeur de mémoire/thèse: Daniel, Claude
Informations complémentaires: Résumé avec symboles
Mots-clés libres: alloreactivite ; greffe ; histocompatibilite ; lymphocyte ; rejet
Centre: Centre INRS-Institut Armand Frappier
Date de dépôt: 12 mai 2014 20:46
Dernière modification: 02 mars 2022 19:54
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/2065

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