Camiré, Geneviève et Richer-Laflèche, Marc (2008). Analyses par spectroscopie NIRS et fluorescence - x d'échantillons de quartzite provenant du gîte de silice de St-Urbain. Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, Québec.
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Le Groupe Géthé inc. détient dans la région de St-Urbain cinq daims contigus d'une superficie totale de 290 hectares sur lesquels se situe un gîte de silice connu depuis les années 1960. Au printemps 2006, nous avons effectué à l'aide de la spectroscopie de réflectance proche infrarouge (ou spectroscopie NIRS) une évaluation expérimentale de la minéralogie d'échantillons de silice provenant de la zone principale de décapage du gîte. Nous avons appliqué la méthode décrite dans ce premier rapport à une deuxième zone d'affleurements, située entre 150 et 250 m au nord-ouest de la zone échantillonnée en 2006, afin de caractériser une plus vaste étendue de silice du gîte de St-Urbain. Ainsi nous avons obtenu les mesures spectrales de 22 échantillons de silice provenant de cette seconde zone d'affleurements. Nous avons aussi analysé les éléments majeurs des 22 échantillons recueillis en 2007 en prenant soin d'éviter toute contamination en fer lors de la préparation des granulats et des poudres de roche. Un problème de contamination avait été identifié en 2006, de sorte que certains résultats obtenus alors devaient être interprétés avec prudence. Les domaines d'utilisation de la silice industrielle sont principalement dictés par ses caractéristiques chimiques, minéralogiques et granulométriques. Le fer et le titane, entre autres, sont des contaminants indésirables pour plusieurs applications industrielles et leur présence entraîne une augmentation des coûts de traitement du minerai (en autant que celui-ci soit possible). Les résultats présentés ici confirment le fait que la présence d'hématite (un minéral indésirable contenu dans la silice du gîte) et donc de fer peut être déterminée à l'aide de la spectroscopie NIRS même lorsque les teneurs en Fe₂0₃τ sont inférieures à 0,1 % pds, voire même lorsqu'elles sont aussi faibles que 0,05 % pds. Les résultats obtenus jusqu'à présent (2006 et 2008) nous laisse croire que la spectrocscopie NIRS pourrait être utilisée en routine pour identifier la présence d'hématite dans la silice du gîte de St-Urbain. De plus, les analyses chimiques des quartzites, présentées dans ce rapport, confirment les très faibles teneurs en fer (Fe₂0₃τ <0,05 %pds) des quartzites blanches de la propriété St-Urbain. Bien que la teneur en fer ne soit pas le seul critère limitant les applications possibles de la silice industrielle, il est intéressant de noter que des concentrations en fer aussi faibles que celles obtenues pour les échantillons de quartzite blanche sont acceptables pour plusieurs applications industrielles comme la fabrication de verre coloré ou de silicium métal par exemple.
Type de document: | Rapport |
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Informations complémentaires: | © Gouvernement du Québec |
Mots-clés libres: | géologie; St-Urbain, Charlevoix; silice; minéralogie; |
Centre: | Centre Eau Terre Environnement |
Date de dépôt: | 29 janv. 2019 21:08 |
Dernière modification: | 29 janv. 2019 21:08 |
URI: | https://espace.inrs.ca/id/eprint/7777 |
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