Bouchard, Geneviève (1999). Caractérisation de Lymphocytes T anti-myéline et coronavirus humain OC43 dans la sclérose en plaques. Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique, Maîtrise en virologie et immunologie, 124 p.
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Résumé
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie démyélinisante inflammatoire chronique du
système nerveux central (SNC) qui serait occasionnée par des lymphocytes T spécifiques
aux antigènes de la myéline. Ces lymphocytes T auto-réactifs pourraient être activés en
raison du mimétisme moléculaire entre des antigènes de la myéline tels que la protéine
basique de la myéline (PBM) ainsi que la protéine protéolipidique (PPL) et plusieurs
virus. En effet, il a été rapporté qu'une forte proportion de lignées de lymphocytes T
reconnaissant la PBM et le coronavirus humain 229E a été obtenue chez des personnes
atteintes de SEP. Pour évaluer l'implication possible de l'autre souche coronavirale
humaine OC43, ainsi que la PPL dans ces réactions croisées, des lignées de lymphocytes
T spécifiques à la PBM, la PPL et au virus OC43 ont été obtenues avec succès de huit
donneurs atteints de SEP ainsi que de huit donneurs témoins de même âge et de même
sexe. Avec l'utilisation de protéines de la myéline purifiées, du lysat de cellules infectées
et du virus purifié, aucune activation lymphocytaire croisée entre la PBM, la PPL et le
coronavirus OC43 n'a pu être observée. L'évaluation de la restriction HLA de la
reconnaissance du virus par les lymphocytes T, a démontré que les lignées obtenues
étaient pour la plupart restreintes par le HLA-DR. Finalement, la cytofluorométrie a
permis d'évaluer le phénotype des lignées spécifiques au virus (CD4+ CD3+ ou CD8+
CD3+), qui ont été pour la majorité des lignées de phénotype CD4 + CD3 +. Ces résultats
démontrent la présence d'une immunité cellulaire spécifique au coronavirus humain
OC43. Toutefois, dans les conditions expérimentales utilisées et avec les donneurs qui
ont participé à l'étude, cette souche de coronavirus humain, contrairement à la souche
229E, ne semble pas activer les lignées de lymphocytes T spécifiques à la PBM et à la
PPL.
Multiple sclerosis (MS) is a demyelinating inflammatory disease of the central nervous
system (CNS) considered to be mediated by myelin-reactive T-cells. These autoreactive
T -cells could be activated by molecular mimi cry between mye lin antigens such as mye lin
basic protein (MBP) and proteolipid protein (PLP) and several viral pathogens. Indeed, a
high proportion of MBP and human coronavirus (HCV) cross-reactive T -cells was
reported in MS patients that involved HCV strain 229E. To evaluate the possible
involvement of the other HCV strain (OC43) and PLP in such cross-reactivity, OC43-,
MBP, and PLP-reactive T -cell lin es were successfully established from eight MS patients
and eight sex- and age-matched healthy controls. Using purified human myelin proteins,
infected celllysates and purified virus, no T-cell cross-reactivity, was observed between
MBP, PLP and OC43. HLA restriction measurements showed that HCV-OC43 reactive
T-cell lines were mostly HLA-DR restricted. Flow cytometric evaluation of surface
phenotypes (CD4+ CD3+ or CD8+ CD3+) of virus-reactive cells indicates that the majority
were CD4+ CD3+. These results demonstrate the presence of HCV-OC43-specific cellular
immunity in humans. However, they are not consistent with the involvement of this strain
of human coronavirus, unlike the 229E strain, in activation of MBP- or PLP-specific Tcells
in MS, at least under the experimental conditions used and with the donors who
partipated in the study.
Type de document: | Thèse Mémoire |
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Directeur de mémoire/thèse: | Talbot, Pierre |
Mots-clés libres: | - |
Centre: | Centre INRS-Institut Armand Frappier |
Date de dépôt: | 28 mars 2017 14:51 |
Dernière modification: | 19 mai 2023 13:45 |
URI: | https://espace.inrs.ca/id/eprint/4908 |
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