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Évaluation de la qualité microbiologique d'eaux souterraines utilisées comme source d'approvisionnement en eau potable au Québec

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Locas, Annie (2005). Évaluation de la qualité microbiologique d'eaux souterraines utilisées comme source d'approvisionnement en eau potable au Québec Thèse. Québec, Université du Québec, Institut National de la Recherche Scientifique, Doctorat en biologie, 146 p.

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Résumé

Ce projet visait à déterminer la qualité microbiologique d'eaux souterraines municipales au Québec ainsi qu'à évaluer la pertinence des indicateurs de pollution fécale proposés par le Règlement sur la qualité de l'eau potable du Ministère du développement durable, de l'environnement et des parcs (MDDEP). Douze sites ont été choisis et échantillonnés mensuellement pendant une année. Ces douze sites étaient divisés en trois classes: ltNégatifgt, ltIntermédiairegt ou ltPositifgt, selon l'historique de la qualité de leur eau souterraine. Les paramètres mesurés étaient les bactéries sporulées, les entérocoques, E. coli, les coliphages mâles-spéciiiques (F-ARN) et somatiques et les virus entériques humains totaux cultivables. Les résultats montrent que les sites préalablement classés ltNégatifgt ne présentent pas de contamination d'origine fécale et ont une excellente qualité d'eau indiquée par l'absence de coliformes totaux. Les sites pré-classés ltIntermédiairegt présentent occasionnellement une faible contamination d'origine fécale et une dégradation parfois importante de la qualité de leur eau mise en évidence par une présence plus fréquente de coliformes totaux. Des virus entériques humains ont été trouvés dans 1/9 échantillons à l'un des sites de cette catégorie en l'absence des autres indicateurs bactériens de pollution fécale. La présence de virus indique une pollution fécale d'origine humaine. Les sites pré-classés ltPositifgt présentent tous une dégradation importante de la qualité de leur eau et des indicateurs d'une pollution d'origine fécale humaine ou animale y ont été retrouvés. Nos résultats suggèrent qu'aucun des microorganismes étudiés n'est un indicateur fiable de la présence de virus entériques humains. Les coliformes totaux restent le meilleur indice d'une dégradation de la qualité d'une eau souterraine, alors qu'Escherichia coli confirme l'origine fécale d'une telle dégradation. Les entérocoques et les coliphages somatiques ou mâles-spécifiques (F­ ARN) n'ont pas été des déterminants importants de l'évaluation de la contamination virale des eaux étudiées. Les recommandations incluent un suivi accru des eaux souterraines non désinfectées en particulier par la mesure des coliformes totaux et d'E. coli. Le suivi régulier des eaux brutes par une méthode permettant la détection simultanée de ces deux types de bactéries apparaît comme la solution la plus économique et fiable. Une augmentation des dénombrements de ces bactéries est indicatrice d'une dégradation de la qualité de l'eau souterraine et l'opportunité d'une désinfection devrait être étudiée afin de réduire les risques d'épidémie.

Type de document: Thèse Thèse
Directeur de mémoire/thèse: Payment, Pierre
Mots-clés libres: eau ; potable ; microbiologie ; pollution
Centre: Centre INRS-Institut Armand Frappier
Date de dépôt: 26 sept. 2013 13:38
Dernière modification: 08 déc. 2015 15:40
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/242

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