St-Pierre, Nancy (2002). Régulation des jonctions cellulaires dans l’épididyme Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut National de la Recherche Scientifique, Maîtrise en sciences expérimentales de la santé, 194 p.
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Résumé
L'épididyme est un organe du système reproducteur mâle qui a un rôle clé dans la maturation des spermatozoïdes. Le maintient du micro-environnement luminal spécifique de l'organe est crucial. Celui-ci est possible grâce à la barrière hémato-épididymaire, formée des jonctions serrées à l'apex des cellules principales. Ces jonctions sont essentielles au maintient des fonctions de l'organe. Toutefois, le complexe jonctionnel de l'épididyme est beaucoup plus développé et comprend aussi des jonctions adhérentes et lacunaires. Ces dernières sont impliquées dans la communication cellulaire et régulent certains événements telle la différenciation des cellules. Les tàcteurs de régulation de ces processus cellulaires sont nombreux et certains sont encore mal connus. Toutefois, plusieurs études ont déjà démontré l'impact des hormones thyroïdiennes dans la différenciation des différents types cellulaires du testicule. Les facteurs de régulation des jonctions sont aussi nombreux et certaines études ont démontré un rôle possible des hormones de la thyroïde à ce niveau. Les objectifs de cette maîtrise étaient doubles. Dans un premier temps, la régulation de la protéine de jonction lacunaire Cx43 par les hormones de la thyroïde dans le testicule et l'épididyme fut étudiée in vivo. Par la suite, atin de pouvoir éventuellement mieux cerner les impacts de ces hormones sur les jonctions cellulaires dans l'épididyme, nous avons développé une lignée cellulaire comme modèle in vitro. Les épididymes de rats mâles de 26 et 91 jours furent utilisés pour déterminer la présence du récepteur à hormones thyroïdiennes dans l'épididyme. Pour l'étude de régulation in vivo, de jeunes rats furent rendus hypothyroïdes par l'administration de PTU dans l'eau de boisson des mères. Le PTU est transmis aux ratons via la lactation et le traitement cesse avec le sevrage. Les testicules et épididymes furent prélevés à différents jours après le début du traitement (14, 18, 22, 26, 30 et 91). Les organes de certains animaux furent congelés dans l'azote liquide pour éventuellement en extraire l'ARN et d'autres tixés et montés en sections de paraffine. Des études d'immunohistochimie et des analyses Northem furent ensuite réalisées. Ainsi, nous avons pu déterminer que le récepteur pour les hormones thyroïdiennes est présent autant chez les jeunes animaux que chez les adultes. Les résultats obtenus dans l'étude d'hypothyroïdie nous permettent d'abord de conclure qu'il y a effectivement moditication dans l'expression de la Cx43 dans le testicule et l'épididyme chez de jeunes animaux . Dans le testicule, la modification se trouve au niveau du ciblage et de la localisation de la protéine, qui n'est plus entièrement localisée au niveau de la membrane plasmique des cellules mais aussi dans le cytoplasme. Dans l'épididyme, l'expression du gène et de la protéine sont atiectés, les niveaux d'A.RNm étant à la baisse dans la portion proximale de l'organe pendant le traitement et la protéine absente dans ces mêmes segments. L'étude de l'expression d'occludine, protéine de jonction serrée, dans le testicule suggère un retard général dans la croissance de l'organe plutôt qu'un effet direct, puisque l'organisation des jonctions serrées est similaire à celle de plus jeunes animaux. Aiin de poursuivre l'étude de la régulation des jonctions cellulaires épididymaires par les hormones de la thyroïde, nous avons créé une lignée de cellules principales de l'épididyme. Cette lignée fut réalisée par l'immortalisation des cellules principales de la région proximale (segment initial et tète) de l'épididyme de rats àgés de 40 jours. Dans un premier temps, nous avons dû adapter une méthode d'isolation de cellules et de culture primaire et vérifier la possibilité de marquer les différentes protéines de jonctions selon les conditions choisies. Par la suite, les cellules furent transfectées avec le plasmide contenant l'antigène grand-T du virus simien 40 (SV40) par précipitation au phosphate de calcium. n seul clone a ensuite été analysé. L'analyse en microscopie électronique a permis de démontrer que le clone est composé d'une population contenant trois types cellulaires épithéliaux caractéristiques de l'épididyme, soit des cellules principales, apicales et claires. Des expériences d'amplification par RT-PCR ont aussi permis de démontrer la présence des messagers de certains marqueurs épididymaires, dont CRISP-1, le récepteur à androgènes et Cl-1. Les cellules en culture croissent lentement ce qui suggère la nécessité de modifier les conditions de culture. En conclusion, le taux de croissance des cellules ne nous a pas permis d'utiliser la lignée aux fins espérées, soit de poursuivre in vitro l'étude de la régulation des jonctions cellulaires par les hormones thyroïdiennes.
Type de document: | Thèse Mémoire |
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Directeur de mémoire/thèse: | Cyr, Daniel G. |
Mots-clés libres: | epididyme ; jonction ; cellule ; regulation ; rat ; hormone ; thyroide |
Centre: | Centre INRS-Institut Armand Frappier |
Date de dépôt: | 16 sept. 2015 15:30 |
Dernière modification: | 16 sept. 2015 15:30 |
URI: | https://espace.inrs.ca/id/eprint/2348 |
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