Dépôt numérique
RECHERCHER

Développement d'une nouvelle passe migratoire multi-spécifique au ruisseau du Feu.

Téléchargements

Téléchargements par mois depuis la dernière année

Plus de statistiques...

Côté, Joanie (2010). Développement d'une nouvelle passe migratoire multi-spécifique au ruisseau du Feu. Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique, Maîtrise en sciences de l'eau, 121 p.

[thumbnail of T000551.pdf]
Prévisualisation
PDF
Télécharger (13MB) | Prévisualisation

Résumé

La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF. Les passes migratoires permettent de compenser partiellement les effets négatifs de la fragmentation des habitats aquatiques. Jusqu'à récemment, leur conception visait principalement à améliorer le franchissement d'obstacles par les salmonidés. Des travaux récents indiquent que ces concepts nécessitent d'être adaptés pour d'autres espèces de poissons (Brodeur et al., 2007). Le présent projet vise à développer et tester un nouveau type de passe migratoire multi-espèces adaptée aux non-salmonidés. Une passe migratoire à cloisons et bassins successifs a été installée au ruisseau de Feu pour donner l'accès aux poissons de la rivière des Prairies à un marais aménagé par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) et Canards Illimités. La passe migratoire est composée de 15 bassins séparés par des seuils d'une hauteur de 10-15 cm chacun. Les conditions hydrauliques aux seuils sont déterminantes pour le passage des poissons et sont en grande partie influencées par le débit et la forme des seuils. C'est pourquoi deux conditions de débit (0,03 m³s­-1 et 0,05 m³ s­-1) et trois types de seuils (trapèze non-enroché, trapèze enroché et brèche) ont été testés simultanément dans trois tronçons expérimentaux, comprenant trois bassins chacun. Le taux et la chronologie de passage des poissons ont été déterminés grâce à la technologie pit tag (transpondeurs passifs sur les poissons couplés à des antennes de détection sur les seuils). Le grand brochet (Esox lucius), la perchaude (Perca flavescens), la barbotte brune (Ameiurus nebulosus), l'achigan à petite bouche (Micropterus dolomieu) et le crapet-soleil (Lepomis gibbosus) ont été choisis pour une expérimentation menée au printemps 2008. Après marquage, les poissons ont été déposés dans le premier bassin de chaque tronçon expérimental, libres de se déplacer vers l'amont de façon à franchir jusqu'à deux seuils, durant une période de 24 heures. Des antennes pit-tag rectangulaires installées en amont de chaque seuil enregistraient le passage des poissons marqués. Un objectif de trois essais par condition de débit avec dix individus de chaque espèce par tronçon était visé. La comparaison des taux de passage d'un seuil à débit fort et à débit faible a montré que le taux de passage était significativement plus élevé lors des essais à débit faible qu'à débit fort chez le grand brochet, la perchaude et la barbotte brune. De plus, ce sont les seuils en trapèze enroché qui ont permis les meilleurs succès de passages. Ceux-ci ont montré un succès de passage significativement plus élevé pour le grand brochet et la barbotte brune. Par contre, les seuils en brèche profonde ont montré un succès de passage significativement plus élevé pour la perchaude. L'achigan à petite bouche a montré un succès de passage de 50% et plus pour tous les types de seuils et pour les deux conditions de débit. Nous avons mesuré les effets de plusieurs variables physiques sur la montaison des espèces utilisées. Nos ne montrent aucune significative entre le succès de passage et la dénivellation interbassin et la vitesse du courant mesurées au cours de l'expérimentation. Nos résultats tendent à démontrer que la configuration «débit faible et seuils en trapèze enroché» est la plus favorable pour l'ensemble des espèces utilisées dans ce projet. Nos résultats suggèrent également que les paramètres de conception actuels pourraient être améliorés, entre autres pour faciliter le passage du crapet-soleil et de la perchaude, en réduisant la vitesse du courant et la dénivellation interbassin tout en créant des zones de repos à l'intérieur des enrochements. Pour se faire, des déflecteurs enrochés pourraient être ajoutés en quinconce. Le présent projet constitue une avancée importante dans le développement de passes migratoires adaptées aux non-salmonidés.

Type de document: Thèse Mémoire
Directeur de mémoire/thèse: Bergeron, Normand
Co-directeurs de mémoire/thèse: Mingelbier, Marc
Informations complémentaires: Résumé avec symboles
Mots-clés libres: configuration de seuil ; passe migratoire; poissons non-salmonidés; perchaude; débits; aménagement; passage; marais; ruisseau de Feu
Centre: Centre Eau Terre Environnement
Date de dépôt: 18 juin 2013 15:32
Dernière modification: 07 juin 2023 17:51
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/1455

Gestion Actions (Identification requise)

Modifier la notice Modifier la notice