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Apport des Données Hydrodynamiques, Hydrochimiques et Isotopiques à l’amélioration des Connaissances des Aquifères du Parc du W du Niger, Région de Tillabéri.

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Ango Namata, Habsatou; Hassane Saley, Abdel Kader; Sandao, Issouffou; Lefebvre, René ORCID logoORCID: https://orcid.org/0000-0002-7938-9930 et Boureima, Ousmane (2020). Apport des Données Hydrodynamiques, Hydrochimiques et Isotopiques à l’amélioration des Connaissances des Aquifères du Parc du W du Niger, Région de Tillabéri. European Scientific Journal ESJ , vol. 16 , nº 15. DOI: 10.19044/esj.2020.v16n15p240.

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Résumé

La zone d’étude, le Parc du W du Niger, est située dans la partie sud-ouest de la région de Tillabéri, département de Say, commune de Tamou, à 150 km au sud de Niamey, la capitale du Niger. Elle couvre une superficie de 2 200 km² et renferme environ 80% de la biodiversité du pays. Il a été reconnu, en 1996, comme réserve de la biosphère et Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le Parc est traversé par la rivière Mékrou, affluent du fleuve Niger qui est à écoulement temporaire. Il comporte des forages destinés à soutenir l’étiage des mares artificielles au cours de la saison sèche, afin de limiter l’émigration des animaux sauvages vers les pays limitrophes (Bénin, Burkina Faso). L’objectif principal de cette étude est de contribuer à l’amélioration de la connaissance des aquifères du Parc du W du Niger, sollicités sur une période de l’année pour contribuer à la satisfaction des besoins en eau des animaux sauvages. La méthodologie appliquée est basée sur l’étude des coupes lithologiques des forages et des paramètres hydrodynamiques, ainsi que sur l’hydrochimie et la géochimie isotopique des eaux souterraines. Les résultats montrent que les débits maximum des forages varient de 0,85 à 10,50 m³ /h, avec une moyenne de 4,03 m3 /h et un écart type de 3,84. Les aquifères sont donc très peu productifs. Le suivi piézométrique a permis d’observer des hausses de niveaux statiques compris entre 1,61 et 4,09 m, comparativement à ceux mesurés par le BRGM en 1990. Les valeurs de la transmissivité, comprises entre 7,1x10⁻⁵ et 2,5x10⁻⁴ m² /s, sont relativement faibles et se situent dans la fourchette de celles trouvée en zone de socle du Niger et de la sous-région. Les eaux souterraines du Parc du W ont dans leur majorité des conductivités inférieures à 500 S/cm, à l’exception de celles prélevées dans les forages de Moussièmou et Yériyangou. La qualité chimique des eaux est relativement bonne, en dehors de celle de ces deux forages. Les eaux ont des faciès de type bicarbonaté calcique pour la plupart d’entre elles. Sur le diagramme de Schöeler Berkaloff, les eaux des forages de Moussièmou et Yériyangou sont représentées part des segments de droites parallèles, ce qui laisse penser que ces eaux ont la même origine. Par contre, pour les eaux des autres forages, les segments de droites s’entrecoupent, elles ont donc des origines différentes. Le temps de résidence des eaux souterraines déterminé à partir des âges non corrigés du carbone- 14, varie de 3227 à 21641 ans. Ces résultats montent qu’il s’agit des eaux dont la composante actuelle est très faible, voire nulle. Ce sont par conséquent des eaux non renouvelables qui doivent être gérées avec précaution.

Type de document: Article
Mots-clés libres: Niger; Parc Du W; eaux souterraines; hydrochimie; géochimie isotopique
Centre: Centre Eau Terre Environnement
Date de dépôt: 15 sept. 2021 17:43
Dernière modification: 11 févr. 2022 14:43
URI: https://espace.inrs.ca/id/eprint/11929

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