Conférence d'ouverture : Michel Desjardins |
Le Dr. Desjardins a obtenu sa maîtrise et son doctorat en biologie
cellulaire à l'Université de Montréal. Il a aussi effectué un stage
post-doctoral au Laboratoire Européen de Biologie Moléculaire à Heidelberg,
en Allemagne, où il a été le premier à analyser le compartiment phagosomal
à l'aide de la protéomique. Le Dr. Desjardins est maintenant professeur
agrégé au département de pathologie et biologie cellulaire de l'Université
de Montréal. Il agit aussi en tant que directeur du département de
protéomique de la société de biotechnologie montréalaise Caprion. Le Dr.
Desjardins et son équipe de recherche étudient la biologie cellulaire et
moléculaire de la formation des phagosomes par divers micro-organismes, à
l'aide d'une approche protéomique. Les travaux récents effectués par le Dr.
Desjardins et ses collègues ont démontré que, lors de la phagocytose, les
macrophages se servent du réticulum endoplasmique et non de la membrane
plasmique pour envelopper les organismes pathogènes. Cette découverte, qui
d'après lui entraînera une révision de certains concepts enseignés dans les
manuels d'immunologie, lui a valu une publication dans la prestigieuse revue Cell.
Sa présence au congrès apportera donc un modèle de réussite québécois qui
a su s'allier tant le domaine privé que public afin d'atteindre ses objectifs
d'excellence.
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Conférence sur les nouvelles
technologies en recherche : Thomas J. Hudson |
Au cours de sa formation
en médecine, le docteur Hudson a
effectué une résidence en médecine interne à l'Hôpital Hôtel-Dieu (Université de Montréal)
de 1985 à 1988, pour ensuite travailler en immunologie clinique et allergie à Hôpital Général de Montréal,
affilié à l'Université McGill. En 1990, il s'est intéressé à la recherche
fondamentale et a effectué un stage post-doctoral sur les mécanismes moléculaires et l'activation macrophage
dans le laboratoire des Drs Danuta Radzioch et Emil Skamene, au Centre d'Études sur la Résistance de l'Hôte
(Hôpital Général de Montréal). Puis il s'est rendu au MIT où il a
successivement occupé un poste de stagiaire post-doctoral au laboratoire du Dr David Housman au Center for Cancer Research,
puis de chercheur au Whitehead Institute/MIT Center for Genome Research, où il
a dirigé le projet de cartographie physique du génome humain. Depuis 1995, il
y occupe le poste de directeur-adjoint. Il obtint en 1996 le poste de médecin et professeur-adjoint à l'Hôpital Général de Montréal et à l'Université
McGill (où il a fait son premier stage).
Le Dr Hudon est un des principaux investigateurs du Centre d'Étude du Génome de l'Institut de Recherche de l'Hôpital Général de Montréal.
Il y étudie les traits génétiques complexes par une approche utilisant le déséquilibre de liaison dans des populations à
effet fondateur.
Pour ce faire, il exploite des techniques avancées de l'analyse du génome
qu'il nous présentera lors du Forum sur les nouvelles technologies.
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Conférence de clôture : François
Malouin |
Après des études au Québec, le Dr. Malouin est allé
compléter doctorat en microbiologie médicale à l'Université de Calgary, pour
ensuite effectuer un stage post-doctoral de deux ans chez Lilly Research Laboratories,
à Indianapolis. À la fin de ces travaux, il est revenu en tant que professeur adjoint
à l'Université Laval, de 1990 à 1994. Il a fait un saut dans l'entreprise
privée chez Iconix/Microcide Pharmaceuticals, une firme californienne, où il a
occupé le poste de directeur adjoint du développement d'essais biologiques et
de méthodes à haut rendement. Depuis 2000, il est professeur agrégé au
Département de biologie de l'Université de Sherbrooke. Ses travaux cherchent
à comprendre la résistance bactérienne envers les antibiotiques, à
comprendre le processus d'infection bactérienne et à rechercher de nouvelles cibles cellulaires pour le développement
d'antibiotique. Ceci afin de permettre un meilleure évaluation pré-clinique de nouveaux antibiotiques et molécules expérimentales.
Le Dr. Malouin est à l'origine de développements technologiques (robotique, puces ADN, essais à grande capacité)
qui peuvent être appliqués à la recherche sur les antibiotiques et le processus d'infection bactérienne.
Dans une époque d'inquiétude grandissante sur la résistance des bactéries
aux agents antimicrobiens, ses recherches pourraient ouvrir la porte à de
nouvelles thérapies pour freiner la propagation de maladies infectieuses. Sa présence au
Congrès apportera donc un point de vue scientifique solide à un problème
auquel notre société fait face actuellement.
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